Le monde est désormais en proie au Covid-19, plus communément appelé Coronavirus. Ce virus, apparu en Chine à la fin de l’année 2019, s’est peu à peu répandu partout dans le monde. Face à la menace grandissante, de nombreux gouvernements ont décidé de prendre des mesures de confinement, exigeant ainsi à la population de rester chez elle, vidant par la même occasion les rues de toutes les villes.
Un bien pour la nature ?
Mais si l’Homme lutte contre la maladie, la nature, elle, semble revivre. La mise en pause des activités humaines a eu plusieurs effets bénéfiques sur la faune et la flore qui nous entourent, à commencer par une baisse significative de la pollution de l’air, même dans les cités habituellement polluées. Les animaux s’offrent eux aussi un répit. Les autorités ont suspendu la chasse et la pêche (de loisirs).
Les oiseaux, gibiers, poissons, réinvestissent les espaces désertés. Ce phénomène a pu être observé un peu partout à travers le monde. À Venise, les cygnes sont revenus dans une eau plus limpide que jamais. Des dauphins se sont aventurés dans un port de Sardaigne. C’est également le cas en France, comme dans le Parc des Calanques, près de Marseille, où puffins, fous de Bassan, hérons cendrés, ont été observés, plus présents que jamais.
Et en Aquitaine ?
Le retour de la laisse de mer sur les plages favorise la biodiversité. Les effets de la nature sur la grande plage de Biarritz par exemple habituellement nettoyée très (trop ?) régulièrement en basse saison, sont nettement visibles. La laisse de mer, c’est à dire l’accumulation de débris naturels (bois, algues, …), continue de se déposer ce qui, de manière invisible, favorise la biodiversité et donc la vie sur le sable.